Sport & Bien-être
La cure thermale
Les humains utilisent les eaux minérales pour se soigner depuis des millénaires.
Les 150 stations thermales de france déclinent aujourd’hui ce principe thérapeutique au bénéfice de 550 000 curistes chaque année… pourquoi pas vous ?
Les idées reçues
Si les retraités demeurent majoritaires dans les stations thermales, un curiste sur trois à moins de 60 ans.
Autre donnée : à tout âge, plus de 80 % des adeptes du thermalisme privilégient les stations du sud de la France. Il faut dire que la majorité d’entre eux pensent que la situation géographique de ladite station participe à son efficacité. Ils n’ont pas tort, même si les soins thermaux demeurent le pilier de l’action bienfaisante des cures thermales. Ces traitements (bains, douches, massages, inhalations, cure de boisson…) sont réalisés selon un programme personnalisé, établi par un médecin à l’arrivée du curiste dans la station. Ils ont pour point commun d’être pratiqué avec des eaux minérales utilisées pures ou des produits thermaux (boues, gaz).
Durée et indication de la cure
Toute cure comporte 18 jours de traitements. Elle est prise en charge par L’Assurance Maladie (tiers payant) à condition d’avoir été prescrite par le médecin traitant, dans un lieu conventionné par l'Assurance Maladie est pur une indication reconnue parmi les suivantes* :
- affections des muqueuses bucco-linguales ;
- affections digestives et maladies métaboliques ;
- affections psychosomatiques ;
- affections urinaires et maladies métaboliques ;
- dermatologie ;
- gynécologie ;
- maladies cardio-artérielles ;
- neurologie ;
- phlébologie ;
- rhumatologie ;
- troubles du développement chez l'enfant ;
- voies respiratoires.
Il ne faut pas pas confondre avec les centres de thalassothérapie qui utilisent les bienfaits du milieu marin : eau de mer, boues, algues, sable et climat. Leurs prestations ciblent le bien-être (minceur, beauté, remise en offre, embonpoint…). Elles ne sont pas remboursées par l’Assurance Maladie.
Les curistes sont formels : toutes indications confondues, ils sont 97% à estimer avoir retiré de leur séjour thermal un effet bénéfique durable