Les 7 clés d'une installation réussie
Guide pratique
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1. Quel est votre parcours ?
Catherine :
Titulaire d'un Baccalauréat de Secrétaire médicale, j'ai décidé de poursuivre dans le domaine de la santé et plus particulièrement dans le métier de Préparatrice, en candidat libre, ce métier me plaisait et me plait toujours beaucoup.
Véronique :
J'ai commencé en tant que Rayonnisme dans une petite pharmacie dont la propriétaire Pharmacienne recherchait une Préparatrice pour l'aider. Elle m'a proposé de prolonger mon contrat sous la forme d'un apprentissage au métier de Préparatrice.
2. Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Catherine :
J'ai choisi ce métier pour son contact avec les patients et pour la variété des missions qui nous sont confiées.
Véronique :
Le fait d'avoir commencé dans une petite pharmacie m'a permis de prendre en charge beaucoup d'activités différentes, ça m'a beaucoup plu.
3. En ce moment, quelles missions de prévention réalisez-vous auprès des patients et qu'est-ce qui vous plait dans ces missions ?
Catherine :
Il y a plusieurs thématiques, la prévention des cancers avec la remise du kit de dépistage du cancer colorectal et en ce moment la vaccination contre la grippe ou la Covid-19.
Véronique :
Ici, la patientèle est active, elle vient au-devant pour nous poser des questions alors on leur explique et on les informe sur ces sujets.
4. Concernant la vaccination, pourquoi vous êtes-vous impliquées dans cette mission ?
Catherine :
Les patients au comptoir nous demandaient si on pouvait les vacciner et lorsque les pharmaciens nous ont proposé de nous former pour vacciner, en nous laissant le choix de notre décision, ça m'a semblé tout de suite utile pour apporter une réponse plus fluide aux demandes des patients. Alors je me suis formée et la première vaccination, je l'ai faite sur la titulaire Pharmacienne Élodie, et ça m'a mise en confiance
Véronique :
Moi, au départ, je n'étais pas trop pressée de me former pour vacciner je crois que j'avais une petite appréhension du geste. C'est la première vaccination qui est un cap à franchir car j'ai trouvé ça valorisant de vacciner une patiente.
5. Comment parlez-vous de la vaccination contre la grippe au comptoir ?
Catherine :
Les patients nous demandent des renseignements sur la date à laquelle ils peuvent se faire vacciner ou bien ils viennent directement avec leur bon de vaccination. Ils ne nous posent pas la question du choix du vaccin, ça c'était un peu plus le cas pour la Covid.
Véronique :
Les patients avec des maladies chroniques ou bien les personnes âgées viennent avec leur bon. Ce sont principalement ces personnes qui nous interpellent. Certains patients sont dans la réflexion de savoir s'ils vont se vacciner ou pas et là, ils viennent nous voir et on les renseigne, c'est utile !
6. Comment en parlez-vous à une personne âgée de 65 ans, active et en bonne santé ?
Catherine :
Moi, j'en parle plus facilement à des personnes âgées car lorsque notre clientèle régulière prend de l'âge, c'est mon côté protecteur qui ressort et je leur pose alors la question de leur vaccination. L'année dernière, un couple de 80 ans ne s'était pas fait vacciné alors je leur ai parlé et je les ai vaccinés.
Véronique :
Au début de la campagne de vaccination, nous sommes à leur écoute et au fur et à mesure des semaines, je leur poserai la question s'ils ont fait leur vaccination contre la grippe cette année ?
7. Comment en parlez-vous par exemple à un patient diabétique avec une ordonnance de traitement anti-diabétique ?
Catherine :
Avec l'historique du patient, on peut voir s'ils ont été vaccinés et on peut essayer de leur en parler plus facilement, mais il est vrai que parfois je me concentre davantage sur l'ordonnance, c'est une habitude à prendre de proposer la vaccination s'ils en ont besoin.
8. Et face à une personne asthmatique avec une ordonnance de traitement de crise ?
Véronique :
C'est une clientèle plus jeune et active. Ils sont plus pressés donc ont moins de temps pour nous écouter.
9. Cette année, les enfants de 2 à 17 ans sans facteur de risque sont éligibles à la vaccination contre la grippe et peuvent se faire vacciner à la pharmacie à partir de 11 ans. Comment évoquez-vous cette recommandation du calendrier vaccinal aux parents
Catherine :
Avant-hier, une maman est venue avec son fils qui était éligible à la vaccination car je savais qu'il avait une maladie, donc j'en ai parlé à la maman mais spontanément. Comme c'est une nouvelle recommandation, je crois que pour l'instant, je verrai si les parents se vaccinent eux-mêmes et ensuite j'en parlerai s'ils ont des enfants de + de 11 ans.
Véronique :
Oui, si j'ai une demande, je vaccinerai.